lundi 30 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 27

Réveil matinal sous le soleil de Port Elizabeth.
Réputée pour ses plages magnifiques, cette ville est située sur la côte sud- est de l' Afrique du Sud et est bordée par Algoa Bay.
En 1820, 4'000 Britanniques se sont installés là et ont fait construire de belles demeures.
L' architecture de la ville actuelle porte encore l' empreinte britannique.
Aujourd' hui, Port Elizabeth est la cinquième ville d ' Afrique du Sud et c' est aussi un port très actif.
L' hôtel étant situé au bord de la mer, les Toutous et leurs amis sont heureux de se retrouver quasiment les pieds dans l' eau.
Le petit- déjeuné avalé, toute l' équipe visite les alentours de l' hôtel et se rend au Boardwalk, une sorte de centre commercial au bord de l' eau. Les édifices , de couleur rouge et blanc, abritent restaurants, magasins, lieux de rencontre et de divertissement .
Après avoir fait un petit tour en ce lieu, les Toutous , suivis de leurs amis, se dirigent au bord de la mer.
L' eau est scintillante et la jetée de Humewood Beach est imposante.
Ici, c' est le pôle consacré aux loisirs à Port Elizabeth.
Ce jour-là , quelques surfeurs s' amusent dans les vagues, pour le plus grand bonheur de Caroline et de ses deux ouistitis.
Les Toutous trempent leurs pattes dans la mer, mais ne sont pas plus attirés que ça par cette eau fraîche et salée.
Niky est la plus intrépide des trois et se jette à plusieurs reprises dans les vagues et en ressort , le poil tout aplati .
La balade est belle , tout le monde apprécie .
A environ 3-4 kilomètres au sud de Humewood commence le Cape Recife fermant l' Algoa Bay.
Protégé par une réserve naturelle et peuplé d' oiseaux, le Cape offre un cadre merveilleux , avec sa côte rocheuse préservée.
Là, tout est calme. Aucun bruit de la ville ne vient déranger oiseaux et promeneurs.
Une vraie bénédiction !
Un sentier de randonnée de 9 km  traverse plusieurs habitats côtiers à la végétation spécifique.
Il passe aussi par le Cape Recife Lighthouse, qui se dresse à un endroit que les surfeurs apprécient particulièrement .
Au bout d' un certain temps et après avoir parcouru pas mal de kilomètres, l' un des ouistitis fait savoir qu' il est prêt à rendre l' âme, tellement la faim se fait sentir.
Alors, une petite pause s' avère nécessaire.
Les Toutous aussi ont terriblement faim.
Par chance, un restaurant avec terrasse qui surplombe la mer se laisse apercevoir au loin.
Toute l' équipe fonce dans cette direction .
Comme ça fait plaisir de s' asseoir et de boire un petit jus !
Il fait bien chaud .
Les Toutous et leurs amis commandent des hamburgers maison.
Personne ne dit mot. Tout le monde est occupé à déguster son repas qui s' avère délicieux.














vendredi 27 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 26

Après un si merveilleux moment, rien de mieux que d' aller goûter à la délicieuse cuisine africaine. 
Les Toutous et leurs amis se rendent au restaurant du village, le Nyama Choma ( qui signifie " le plus grand festin africain ) magnifiquement décoré sur tous les murs de belles peintures figuratives. 
Le restau comporte trois zones, l' une consacrée à l' Afrique du Sud, une autre à l' Afrique de l' Est et la troisième à l' Afrique du Nord.
Le buffet fait bien envie et tout le monde se régale.
Les deux ouistitis vont même pouvoir porter la coiffe d' un des danseurs et se faire prendre en photo avec lui.
L' heure avançant, toute l' équipe regagne la voiture.
Direction l' aéroport de Johannesburg.
Le trajet se passe bien et les Suisses vont rendre le petit bus.
Tout le monde se rend à l' embarquement et se réjouit déjà d' arriver à Port Elizabeth.
Et là ... Stupeur ! 
L' embarquement n' est pas prévu pour ce soir ... Mais pour demain soir !!!
Mindy en perd son latin. 
Niky redoute déjà de passer la nuit couchée sur sa valise, sans confort aucun , ce qui lui déplaît fortement.
Robichon est aussi désemparé, lui qui se réjouissait déjà de se reposer dans un bon lit .
Comment ont- ils pu se tromper à ce point ? 
Maintenant que le bus est rendu et que personne n' a envie de passer un jour de plus ici, ni à Johannesburg 
, Jo et Fred demandent s ' ils peuvent tout de même partir dans la soirée.
Un employé regarde, fait des recherches sur son ordinateur et annonce que cela va être possible, mais que le départ sera plus tard que prévu.
Les Toutous sont soulagés et proposent d' aller prendre un petit repas dans un restau de l' aéroport.
Toute l' équipe s'installe sur des chaises hautes , façon bar, et se prépare à manger un petit en- cas avant le vol.
L' ambiance est joyeuse . 
Tout le monde se réjouit de descendre sur la côte et de découvrir une nouvelle région, totalement différente de la brousse.
Le vol est annoncé, les Toutous et leurs amis embarquent.
Le trajet se passe très bien. 
A l' arrivée, il fait bien nuit. 
Port Elizabeth ne se laisse pas apercevoir.
Coco, ayant oublié de prendre son précieux petit journal de bord, pique un petit sprint vers l' avion, monte à toute vitesse les escaliers qui mènent à bord et se dépêche d' aller récupérer son précieux cahier avec toutes ses notes .
Jo ne manque pas de faire une remarque quant à la vitesse du sprint de son amie. Toujours très taquin , l' ami Jo. 
Un taxi va emmener toute la joyeuse équipe à son hôtel, en bord de mer.
Les Toutous hument l' air marin. C' est la première fois qu' ils se rendent à la mer. Ils sont tout excités par ces nouvelles odeurs et Roky se demande s' il n' a pas senti quelques baleines et requins.
Mindy rigole et Niky se moque de lui.
Mais Robichon reste digne, persuadé d' avoir un odorat extraordinaire.

Bonne nuit les amis ! 

A suivre ...












jeudi 26 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 25

Les Toutous et leurs amis partent maintenant rencontrer les Pedi, un peuple bantou d' Afrique australe établi au Transvaal en Afrique du Sud, également au Swaziland et au Botswana.
D' un point de vue culturel et linguistique, ils sont très proches des Sotho.
Leur langue est le pedi ( ou Sotho du Nord ) et ils sont environ 4 090 000 .
Ils ont un artisanat important : forge du métal, fabrication de perles et de poteries, peinture et menuiserie. 
Avant les conquêtes, les Pedi s' installaient sur des sites relativement élevés , dans de grand villages, répartis en groupes . C' est pour cela que l' on parle de peuple des montagnes.
Chacun comprenait un groupe de ménages, dans des huttes construites autour d' une zone centrale qui servait de lieu de rencontre. Il y avait là aussi les étables pour les bovins, le cimetière et le sanctuaire ancestral. 
Chaque épouse d' un mariage polygame avait sa propre paillote, jointe à d' autres huttes par une série d' enclos en plein air entourés de murs de boue.
L' aspiration à vivre dans un style plus moderne a conduit la plupart des familles à abandonner le style de hutte ronde pour des maisons rectangulaires.
A l' époque, il était encore possible de vivre des cultures. Ce n' est plus le cas maintenant. Les hommes ont dû partir chercher du travail ailleurs ( travail de domestique, dans des fermes de blancs ou encore dans des mines ). Certaines femmes ont suivi et ont , elles aussi, cherché du travail ailleurs. 
Quant à leur religion, on peut dire qu' ils ont gardé le culte des ancêtres, avec des sacrifices d' animaux.

Après avoir visité toutes ces tribus, les Toutous et leurs amis se rendent au Boma, un lieu où ils vont assister à des chants et danses traditionnels.
Quand le tambour et les rythmes africains se mettent en action, c' est une expérience fantastique et incroyable qui se joue.
Les Toutous sont debouts, ils frappent le sol de leurs pattes et vivent la transe de cette musique qui prend au coeur.
 Leurs amis sont tout autant fascinés par le spectacle grandiose qui se déroule sous leurs yeux ! 
" Trop jolis, ces costumes en perles ! " s' exclame Niky , en regardant la tenue colorée des danseuses.
" Trop génial, le pagne en léopard ! " crie Roky, en admirant un guerrier qui fait une extraordinaire démonstration de danse guerrière.
Tout le monde est impressionné par le fabuleux spectacle qui se déroule sous leurs yeux.
A un moment, un des danseurs fait signe aux deux ouistitis de venir participer au spectacle .
Et voilà que Théo et Noé se trémoussent au son des tambours, faisant les mêmes mouvements que les danseurs.
Les parents des deux ouistitis ont les larmes aux yeux.
L' émotion les étreint. Leurs amis également.
C' est un moment unique ! 

A suivre ...





mercredi 25 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 24

Le  petit voyage culturel  continue avec les  Ndebele.
Ils sont environ 4 500 000. 
Ils parlent ndebele et sindebele.
Leurs religions sont traditionnelles et aussi chrétiennes. 
L' histoire de ce peuple est l' histoire d' une résistance contre les Boers, les envahisseurs.
Apparenté aux deux grands groupes ethniques d' Afrique du Sud, les Zoulous et les Xhosa, ce peuple ancien s' est forgé une culture particulière et forte.
Malgré un semi- esclavage cruel et des déportations sous l' apartheid, les Ndebele ont réussi à gagner leur autonomie et à faire vivre un art qui mêle architecture et peinture. 
Si les hommes construisent les maisons, seules les femmes ont le droit d' en peindre les façades.
Chaque femme puise dans son inspiration personnelle pour créer couleurs et figures abstraites.
Il est très rare que des objets ou des animaux y soient représentés.
Dans cette société, la femme occupe une place de choix. 
Ceci est dû en partie grâce à la maîtrise qu' elle a des arts peints et vestimentaires.
La femme perpétue une tradition née au XVIIIe siècle . Cela lui permet d' être reconnue comme experte dans le décor des murs d' enceinte de l' ensemble clos des habitations.
Les murs d' enceinte qui entourent les habitations ainsi que les cases elles-mêmes sont recouverts de motifs géométriques. Les couleurs vives dominent. 
Les peintures ndebele sont , aujourd' hui, dénuées de significations particulières, alors qu' à l' époque, elles étaient inspirées par des thèmes liés au rêve.
Les Ndebele sont considérés comme un peuple- artiste. Ils ont une propension naturelle à s' exprimer par le dessin et la couleur.
L' art Ndebele s' est incrit comme un outil de combat ( les peintures servaient , lors de l' invasion des Boers  et plus tard, pendant l' Apartheid, à l' information et à la communication entre les différents réseaux), un facteur de résilience, le ciment culturel et l' affirmation d' une identité.
Les habitudes vestimentaires sont codées. Chaque look signale un statut ou âge social.
Jusqu' au mariage, la jeune fille arbore une tenue légère ( jupette perlée, collier - bustier en perles de verre ). Durant sa période d' initiation, elle orne ses chevilles de cerceaux colorés. Elle se parera aussi les bras , la taille et le cou.
Une fois qu' elle intégrera sa maison de femme mariée, elle pourra porter le collier à spirale en laiton ( on parle de femme girafe ) . Le port de ce collier signifie l' attachement de la femme à sa maison et à son homme.
Selon la fortune du mari, elle parera également ses poignets et chevilles.
Le point culminant du mariage , la naissance du premier enfant, est signalé par le port d' un tablier à 5 doigts. 
Et , pour finir, il y a le grand et lourd pagne à bandes de couleurs ( noir, mauve, jaune, bleu, rouge ) que portent les femmes mûres.
Les parures des femmes peuvent atteindre les 25 kg. Impressionnant ! 






mardi 24 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 23

Un peu plus loin , dans le village, les Toutous et leurs amis arrivent chez les Basotho.
Les Basotho sont un peuple bantou d' Afrique australe, établi principalement en Afrique du Sud et au Lesotho.
Ils sont environ 7 000 000 et ils parlent sotho ( du Nord ou du Sud ).
Le peuple Basotho est renommé pour son artisanat de très belle qualité et de grande variété.
Pendant de nombreuses années, les Basotho voyageaient à dos de poneys, à travers les montagnes, ce qui leur a valu une magnifique réputation concernant l' élevage et l' équitation.
Les maisons ( appelées mokhoro ) sont rondes et faites avec des matériaux locaux. Les murs sont souvent construits à partir de pierres maintenues ensemble par un mortier de sable et de terre, mélangé avec de la bouse. Le sol est fait d' un mélange de bouses , tassé pour le rendre lisse. Le toit est recouvert de chaume.
Ce sont les femmes qui peignent les décorations intérieures et extérieures des maisons.
En terme de religion, les missionnaires chrétiens ont assuré la conversion des Sotho au christianisme. 
La plupart des orateurs Sotho pratiquent une forme de christianisme , mêlé à des croyances locales. 
Dieu ( appelé Modimo ) est considéré comme une instance suprême qui ne peut être approchée par les mortels. 
La faveur des ancêtres, qui agissent comme des intercesseurs entre Modimo et les vivants, doit être cultivée par le culte et la vénération.
Les Toutous et leurs amis auront même le droit de porter un chapeau traditionnel de forme conique , appelé mokorotlo, prêté par l' un des Sotho du village. Il paraît que sa forme a été inspirée par une montagne du Lesotho, la Qiloane.
Et c' est sur un très bel échange avec les représentants de ce peuple que l' équipe poursuit sa découverte des autres différentes cultures.






lundi 23 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 22

Pour continuer avec les différents peuples représentés au village culturel, les Toutous et de leurs amis se rendent chez les Xhosa.
Principalement présents dans la province du Cap- Oriental en Afrique du Sud, les Xhosa sont issus de populations originaires de la région des Grands Lacs ayant migré progressivement en direction du Sud.
Ils sont environ 8 millions.
Les Xhosas sont majoritairement chrétiens ou pratiquent leur religion traditionnelle. 
Ils parlent le xhosa, mais aussi l' anglais, le zoulou et l' afrikaans.
Le xhosa est la deuxième langue d' Afrique du Sud.
Parmi les personnalités d' origine xhosa, on peut mentionner le magnifique Nelson Mandela, l' ancien président Thabo Mbeki et l' archevêque Desmond Tutu.
Les Xhosa ont une très forte tradition d' histoires orales qui se transmettent.
Chaque Xhosa passe par des rites précis. Aidés par les plus anciens, les jeunes se préparent à affronter les différents rites. Les enseignements des aînés ne sont pas écrits, mais transmis de génération en génération.
Le clan compte le plus pour l' identité Xhosa, bien plus que le prénom et le nom. Ne pas savoir à quel clan l' on appartient est considéré comme une honte. Lorsque deux personnes se rencontrent, elles parlent de leur clan. Deux personnes appartenant au même clan mais avec des noms différents seront considérées comme proches parents. Par contre, deux personnes avec le même nom mais appartenant à un clan différent sont considérés comme des étrangers. 
Un des rituels encore pratiqué est le passage de l' enfance à l' âge adulte. C' est un rituel de virilité.
Après avoir  subi la circoncision, les initiés vivent dans l' isolement pendant plusieurs semaines. Lors du processus de guérison, ils frottent leur corps avec de l' argile blanche .
Robichon, qui a subi la castration, est tout heureux de ne pas avoir été relégué dans une hutte pendant le temps de la cicatrisation .
Mindy et Niky , elles aussi stérilisées, sont ravies d' appartenir à une gentille famille qui les a gardées près d' elle pour qu' elles se remettent plus vite .
Les filles xhosa sont également initiées aux rites de la féminité. Elles vivent aussi en isolement mais pour une période plus courte. Elles ne subissent pas l' excision. 
Les mères qui viennent d' accoucher sont elles aussi isolées pendant 10 jours. Elles enterrent le placenta et le cordon ombilical à proximité du village.
Les Xhosa pratiquent encore l' artisanat traditionnel , le tissage, la poterie, la fabrication de bijoux en perles et le travail du bois.
Leur musique est traditionnelle . Différents instruments sont utilisés, notamment des tambours, sifflets, flûtes et harpes. 
Les Xhosa aiment chanter en groupe, tout en claquant dans leurs mains.

A suivre ...







vendredi 20 septembre 2013

Les Toutous en Afrique 21

Après avoir bien dormi, les Toutous et leurs amis se réveillent sous un ciel bien gris.
Le petit - déjeuner se prend dans un restau ouvert sur une immense terrasse.
Il fait froid, ce matin.
C' est même assez rude de déjeuner dehors, même si le buffet est délicieux.
Personne ne traîne . 
Les bagages préparés, toute l' équipe s' installe dans le bus , direction LESEDI , un village culturel dont le nom veut dire " lumière" en seSotho.
Des familles zouloues, ndebele, xhosa, pedi et basotho vivent au sein du village, chaque tribu occupant une zone spécifique.
A l' entrée, il y a un petit marché avec des objets africains. Des bijoux, de petites poupées habillées, des objets en bois, des figurines d' animaux en pierres de couleur, bref... toute une série de souvenirs très sympas et typiques.
Les deux petits ouistitis ont réussi à se faire offrir des vuvuzelas .
Ce village touristique célèbre les traditions culturelles des différents peuples d' Afrique du Sud.
Il faut quand même préciser que ce pays est le seul au monde à avoir 11 langages officiels.
Les gens que l' on y rencontre ne sont pas des acteurs. Cinq des cultures y sont représentées: les Zoulous, les Xhosa, les Pedi, le peuple coloré des Ndebele, et les habitants des montagnes, les Basotho.
Chaque peuple présente sa culture et son style d' habitation. C' est animé et très vivant.
Les zoulous sont un peuple d' Afrique Australe en partie sédentarisé qui se trouve principalement en Afrique du Sud.
Ils sont environ 11 183 000.
De nos jours, la majeure partie des Zoulous sont cultivateurs. Mais l' urbanisation en a attiré aussi un certain nombre.
Le départ des hommes, obligés de s' en aller à la recherche d' un travail , a provoqué l' éclatement de la cellule familiale , sur laquelle reposait l' organisation sociale zouloue. Et la polygamie, qui était naguère la règle, est devenue l' exception. Difficile, en effet, d' entretenir  plusieurs épouses.
Le zoulou est la langue la plus parlée en Afrique du Sud. Beaucoup de Zoulous parlent aussi anglais, portugais, tsonga, sotho et d' autres langues d' Afrique du Sud.
Certains disent que les Zoulous ont développé une extraordinaire tradition vocale parce que, faute d' arbres de grande taille, ils ne pouvaient fabriquer d' instruments. Cette tradition a évolué, intégrant des chants religieux apportés par les colonisateurs européens.
La musique et la danse zouloues ont été diffusées de par le monde grâce aux reprises de chansons traditionnelles ( " le lion est mort ce soir " ) et l' artiste Johnny Clegg.
Quant à leur religion, on peut dire que la plupart des Zoulous pratiquent le christianisme, mélangé fortement de traditions locales. Ils gardent donc leurs croyances du culte des ancêtres. Pour eux, ces derniers ont le pouvoir d' intervenir en bien ou en mal dans la vie des gens.
Pour communiquer avec le monde spirituel, le sorcier doit invoquer les ancêtres à travers un rituel de divination.
Un herboriste prépare une mixture à consommer pour influencer les ancêtres. 
Le sorcier et l' herboriste jouent donc un rôle important dans la vie quotidienne des Zoulous.
Il y a une différence importante dans ces rituels : soit on recherche la guérison, la prévention , la fin d' une malchance, soit on espère attirer la maladie ou la mort à quelqu'un . Dans ce dernier cas, celui qui pratique ainsi est considéré comme un sorcier du mal et sera rejeté par la société.
Quant à leur habillement, les hommes portent une sorte de pagne. Sa longueur est un indicateur de l' âge et de la position sociale. Plus le pagne est long, plus la personne est âgée . Les hommes mariés portent un bandeau en peau de springbok ou en cuir de léopard pour les hommes de haut rang social, comme les chefs.
Les hommes portent aussi des bracelets et des chaînes aux chevilles pendant les cérémonies et les rituels.

A suivre ...